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b&wblog
2 février 2007

en chasse

quand je regarde les années passées, celles qui sont derrière moi, je ne peux pas m'empêcher de faire le constat suivant : je suis mon propre tortionnaire.
tortionnaire est certes un mot fort... mais je crois qu'il y a un peu de ça...
je me mets la pression toute seule. c'est là que je suis mauvaise avec moi-même. il faut que je sois une bonne épouse, une bonne mère, une bonne ménagère, une bonne amie qui rend service et écoute les préoccupations des autres, une bonne soeur qui aime malgré les blessures faites, une bonne fille loyale envers ses parents pour quêter l'approbation de papa et maman.
être parfaite. et comme bien évidemment ça ne marche pas, parce que comme tous j'ai des limites (tiens, je ne serais pas dieu?!), je culpabilise. de ne jamais être "assez", ou d'être parfois "trop".
il y a en moi, qui font le siège depuis des années dans ma tête, des petits censeurs qui comparent ce que je suis par rapport aux autres, qui comptent les marques d'affection, qui me montrent l'idéal à atteindre et le niveau pathétique où je suis, qui brisent mes élans créatifs.

il va falloir que je parte en chasse contre ces vilaines bêtes... et que je construise davantage
mon autonomie affective
la confiance en moi
la reconnaissance du chemin parcouru

si quelqu'un a trouvé les armes... qu'il se fasse connaître!

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Commentaires
C
Je crois beaucoup aux "c'était écrit". Il fallait que je lise ce texte aujourd'hui, je m'y retrouve tellement. Je ne pense pas que l'on trouve un jur la solution à cela, je suis pessimiste. Il y a des jours où je me demande vraiment "quoi bon", c'est trop compliqué, je me sens trop envahi par le souci des autres, du regard, du bien faire et je ne sais plus ce que je veux, moi. Quel est mon idéal ? Est ce un mal féminin. Merci pour ce billet si juste. Bises. Clo
C
une autre aînée qui était comme ça aussi...<br /> et qui avait bien lâché prise... d'abord en épousant un mari très différent, en partant loin (plus d'obligations au quotidien, mais pas d'aide non plus, le post suivant me parle doublement !!), en lisant au sujet de l'éducation des enfants (car sentiment confus qu'il vaudrait mieux ne pas reproduire entièrement le modèle familial) des bouquins qui conseillent d'aller à l'essentiel (I. Filliozat, "au coeur des émotions d l'enfant" par exemple)<br /> ... puis au détour de remarques blessantes (de gens qui préféraient la perfectionniste d'avant ?), grande remise en question... que vaut-il mieux finalement ? tentation de revenir en arrière, mais je n'en suis plus capable... du coup je ne sais plus bien non plus, je n'ai pas tranché. c'est sûrement une question d'équilibre comme le dit Katell.
M
ces vilaines betes ont été longtemps compagnes de ma route...et puis un jour, trop fatiguée, on lache la pression, un autre jour encore, trop mal, la cocotte implose... et encore un autre jour où...et puis et puis regard sur ces jours-là, recul et... surprise ! tout était mieux, en fait...Tiens tiens...baisser les armes, et être là, vraiment soi, sans recherche ni objectif, juste soi, pour les autres, telle qu'ils nous aiment en fait ! l'essentiel est de garder ce soi là, sans tension, et de le faire progresser encore, sans pression ;-)
M
ces vilaines betes ont été longtemps compagnes de ma route...et puis un jour, trop fatiguée, on lache la pression, un autre jour encore, trop mal, la cocotte implose... et encore un autre jour où...et puis et puis regard sur ces jours-là, recul et... surprise ! tout était mieux, en fait...Tiens tiens...baisser les armes, et être là, vraiment soi, sans recherche ni objectif, juste soi, pour les autres, telle qu'ils nous aiment en fait ! l'essentiel est de garder ce soi là, sans tension, et de le faire progresser encore, sans pression ;-)
K
Ne pas se laisser le droit à l'erreur...<br /> Se laisser aller pour soi sans penser aux autres ça s'apprend. Mais l'éceuil est qu'en apprenant à prendre un peu de bon temps, on confonde le droit à l'erreur, à l'imperfection ou à l'inconformisme avec l'égoïsme, et l'on se renferme. En grandissant, en guerrissant de cette pression, on peut facilment tomber dans l'excès. Et là, la famille, le foyer sont relégués au second plan. Certaines restent bloquées à ce stade, et d'autres apprenent à rééquilibrer le tout.<br /> Tuot est question d'équilibre et la difficulté réside à rester sur la ligne sans jamais passer d'un extrème à l'autre.
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