météo
hier il faisait un temps magnifique; j'avais mis ma petite robe noire sans manche par dessus mon jean (parce que j'ai encore les jambes bien trop blanches pour oser les sortir), et mes ballerines argentées.
les enfants étaient de bonne humeur, maman m'a apporté le patron de léopoldine acheté chez entrée des fournisseurs, le plâtrier était enfin venu pour finir son boulot afin que je puisse peindre ce week-end.
et il faisait si doux que je ne pensais pas une seconde que cela puisse s'arrêter... j'avais mis au point un programme pour cette matinée où je suis sans enfant : boire un café en ville, en tête à tête avec mon ibook. continuer la nouvelle commencée suite à un rêve fait il y a quelques nuits. sortir mon appareil photo et prendre les pieds des gens dans la rue (enfin, leurs chaussures). je me demandais d'ailleurs si j'oserais arrêter les passants et leur demander de laisser leurs pieds poser pour moi.
plus de question à se poser : il fait gris, il fait moche, il bruine.
et je suis bien devant mon ibook, mais dans ma salle à manger/salle de jeu/bureau/lingerie.
je vois tout ce qu'il y a à faire et qui n'a pas encore été fait : la vaisselle, le ménage, le repassage...
je me demande si pour écrire je ne vais pas louer une table au café d'en face... je verrai ma maison, mais pas le bazar intérieur!
oui c'est une idée... peut-être même que la connection wifi porte jusqu'au trottoir d'en face? à tester...
une chambre à soi, trouver cette chambre...