10 avril 2007
des pages
première réunion ce matin pour le prix littéraire.
où l'on confronte nos ressentis, où l'on se conforte les unes les autres dans nos opinions, où l'on se positionne contre un avis exprimé par la majorité, où l'on met des nuances.
pas tellement de tendresse avec certains auteurs. de l'exigeance.
je pensais à ceux qui derrière leur feuille ou leur écran avaient écrits les mots que nous avons lus pour les juger sans pitié. ceux qui avaient travaillé pour que nous ayons ces livres entre les mains. s'ils nous avaient entendues...
c'est quoi un bon roman? il faut peut-être que chacun trouve chaussure à son pied, livre à son oeil, mots à son esprit...
me reste trois livres à lire, dont les titres m'interpellent et aiguisent mon désir de me couler entre les phrases : le coeur cousu (carole martinez), les sabliers du temps (virginie langlois), et terrasse (marie ferran).
et l'envie de lire provoque chez moi l'envie d'écrire. les mots des autres appellent mes propres mots à prendre corps.
alors je vais aller me mettre au soleil dans le salon, m'entourer de choses belles et simples, tapoter sur mon clavier. continuer cette nouvelle commencée qui occupe une partie de mon esprit sans que j'en ai bien conscience. laisser couler...
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